Gestion de la douleur : éviter les opioïdes pour accélérer votre rééducation

27 septembre 2025
Rédigé par Anna

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Quand un tendon d’Achille lâche en plein playoff, le bruit sourd et la sensation de “claquement” marquent un avant et un après. C’est ce qu’a vécu Jayson Tatum le 12 mai, suivi d’une opération dès le lendemain. À partir de là, une autre bataille commence : la douleur, la rééducation et la tête qui doit tenir.

Voyons ensemble ce que cette histoire dit des opioïdes, des alternatives non opioïdes comme Journavx, et de ce qui importe pour revenir plus fort.

Le moment de la blessure et les jours qui suivent

La rupture et l’intervention

Sur une rupture complète, les signes sont rarement ambigus : Jayson Tatum a entendu et senti le “pop”, puis la douleur aiguë. L’opération s’est imposée immédiatement, réalisée le lendemain pour limiter le temps de dégradation des tissus et enclencher la réparation. C’est la voie classique pour un athlète de haut niveau, avec un protocole rodé mais exigeant.

Gérer la douleur après l’opération

À l’hôpital, Jayson Tatum a reçu des opioïdes, comme c’est souvent le cas après une chirurgie lourde. Sauf que les effets indésirables ont frappé fort : nausées sévères, désorientation, malaise général. Il a alors choisi d’éviter la poursuite du traitement opioïde, avec l’accord de son équipe médicale, et s’est orienté vers une option non opioïde : Journavx.

Journavx : une alternative non opioïde expliquée

Mode d’action résumé

Selon son chirurgien, Dr Martin O’Malley (Hospital for Special Surgery), Journavx est un analgésique non opioïde à action périphérique. Autrement dit, il cible les signaux de douleur en périphérie avant leur transmission au cerveau. Le médecin précise qu’il ne franchit pas la barrière cérébrale et ne crée pas de risque d’addiction, un point essentiel pour un patient qui veut rester lucide et actif au cours de sa rééducation.

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Points d’attention et recommandations médicales

Aucune solution antalgique n’est universelle. Dr Martin O’Malley rappelle que les expériences varient et que des effets secondaires sont possibles. La décision se prend toujours avec le médecin.

Le message n’est pas « tout le monde doit prendre Journavx », mais plutôt : ouvrir la discussion sur les alternatives non opioïdes — surtout quand les opioïdes provoquent des effets délétères chez un patient.

  • Parlez tôt de la douleur attendue et des options disponibles.
  • Clarifiez le plan de secours en cas d’effets indésirables.
  • Surveillez interactions et signes secondaires avec votre équipe soignante.

Rééducation : calendrier réaliste et priorités

Délais et repères

Pour un joueur NBA, retrouver son niveau d’avant après une rupture d’Achille demande généralement 9 à 12 mois. C’est long, mais nécessaire pour un retour durable. Pour la plupart des patients, la reprise des activités de base intervient plutôt vers 10 à 12 semaines, avec une récupération plus complète autour de 6 mois.

Ces repères aident à cadrer les attentes et à éviter la précipitation.

Physiothérapie : constance et progressivité

« Le facteur n°1, c’est la rééducation », insiste Dr Martin O’Malley. Renforcement progressif du mollet, mobilité de la cheville, réapprentissage du geste : c’est un travail de fourmi, quotidien et mesuré. Jayson Tatum a été décrit comme un patient assidu et patient — c’est souvent là que se joue la différence entre un retour solide et une rechute.

La dimension mentale : traverser une saison blanche

Choc, tristesse et appui social

La rupture d’un tendon ne brise pas seulement un élément anatomique ; elle touche l’élan, l’identité et les objectifs. Jayson Tatum a évoqué l’incrédulité, la tristesse et le choc de manquer une saison. Dans ces moments, s’appuyer sur la famille — y compris ses deux enfants —, sur les amis et sur les fans modifie le quotidien.

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La douleur n’est pas que physique : partager le fardeau la rend plus supportable.

Habitudes réparatrices et perspective

Une telle épreuve recentre les priorités. Jayson Tatum dit avoir redoublé d’attention sur le sommeil, la nutrition et tout le travail “invisible” de récupération. Ce n’est pas glamour, mais c’est ce qui prolonge une carrière et protège le corps.

Astuce pratique : ritualiser ces piliers (heure de coucher fixe, routine pré-sommeil, plan de repas simple) pour qu’ils deviennent automatiques. ✅ À retenir : la discipline quotidienne compense les jours d’euphorie.

Conséquences pour le sport professionnel et pour chacun

Faire connaître les alternatives

Chez les sportifs professionnels, la gestion de la douleur est un angle mort qui s’éclaire peu à peu. L’exemple de Jayson Tatum montre qu’il est possible d’éviter les opioïdes quand ils ne conviennent pas, et de privilégier des options périphériques comme Journavx. Les critères qui importent : efficacité contre la douleur post-opératoire, tolérance, absence de sédation et profil d’addiction.

Les équipes médicales évaluent aussi l’accessibilité, le coût et la prise en charge par les assurances — autant de sujets à évoquer sans tabou.

Questions à préparer pour l’équipe soignante

  • Quels sont les bénéfices et les risques des opioïdes dans mon cas ?
  • Existe-t-il une alternative non opioïde adaptée à ma situation ?
  • Quelles interactions ou effets secondaires dois‑je surveiller ?
  • Quel est le plan de rééducation, les jalons attendus et les critères de progression ?

Leçons à retenir

Prendre en main la douleur

Le parcours de Jayson Tatum ne gomme pas la difficulté : il y a la blessure, l’opération, les effets indésirables, puis l’ajustement. Mais il montre qu’un dialogue franc avec son chirurgien peut ouvrir des voies non opioïdes, efficaces et compatibles avec une rééducation active. À l’échelle d’une équipe ou d’un service d’orthopédie, cet épisode invite à réévaluer les protocoles.

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Rééducation + état d’esprit = meilleure trajectoire

Les délais comptent, mais la constance et la maîtrise de soi pèsent encore davantage. La régularité en kiné, la patience et le soutien social sont de forts prédicteurs d’un retour réussi. Et si cette pause impose un ralentissement, elle peut aussi devenir une école de longévité : préserver son corps, c’est prolonger son art.

En bref : un dialogue anticipé sur la gestion de la douleur, l’étude d’options non opioïdes comme Journavx, et une rééducation méthodique avec un soutien psychologique augmentent fortement les chances d’un retour durable. Vous traversez une blessure ou accompagnez quelqu’un ? Quelle première question poserez‑vous à l’orthopédiste dès la prochaine consultation pour améliorer le plan antalgique et la rééducation ? 👇

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