Cancer du côlon : un programme d’exercices améliore la survie à long terme

4 juin 2025
Rédigé par Anna

Curieuse, bienveillante et à l’écoute, j'aime partager des contenus accessibles, documentés et inspirants pour aider chacun à mieux comprendre son corps, son esprit, et les liens qui les unissent. 

Introduction

Le cancer du côlon reste une source d’inquiétude. Mais un avenir plus actif se dessine. Une récente étude internationale remet en question les pratiques actuelles du suivi post-cancer.

Un programme d’exercices, simple et surveillé, pourrait améliorer les résultats pour des milliers de patients. Que signifie cette avancée ? Quels impacts pour les patients, leurs proches et le système de santé ? Voici un état des lieux.

L’activité physique : une nouvelle perspective pour les ex-patients

Une étude internationale qui bouleverse les pratiques

Cette recherche, menée dans six pays comme la France, le Canada, les États-Unis, et l’Australie, a suivi 889 patients traités pour un cancer du côlon sur une moyenne de huit ans.

Deux groupes distincts :

  • Un groupe a bénéficié de séances d’exercice encadrées sur trois ans.
  • L’autre groupe a reçu uniquement des conseils sur l’activité physique et l’alimentation.

Résultats :

  • 80 % de survie sans récidive à 5 ans pour le groupe « coaching », versus 74 % pour l’autre.
  • Après huit ans, 90 % de survie globale dans le groupe actif, contre 83 % dans le groupe conseil.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Un intérêt grandissant pour l’exercice dans le suivi post-cancer

Jusqu’ici, le suivi post-cancer du côlon reposait principalement sur une surveillance médicale et des recommandations générales. Cette étude a accéléré le changement.

L’activité physique devient une solution régulière, accessible et peu coûteuse. Bien loin d’une simple bonne intention.

Vers un changement réel des pratiques ?

Quels bénéfices pour un suivi sportif encadré ?

Les chercheurs avancent plusieurs raisons :

  • Régulation de l’insuline : L’exercice stabilise la glycémie, point essentiel car certains cancers se nourrissent du sucre.
  • Renforcement du système immunitaire : Bouger stimule les défenses naturelles, réduisant les récidives.
  • Effet positif sur le mental : Un patient actif développe plus de confiance et moins d’anxiété face à une possible rechute.
A lire aussi :  Candidose : un trouble méconnu qui affecte de plus en plus de personnes aujourd'hui.

Au-delà de la théorie, une amélioration réelle de la qualité de vie s’observe. Mieux dans son corps, mieux dans sa tête.

Vers un remboursement généralisé du coaching sportif ?

Actuellement, les programmes encadrés restent souvent à la charge des patients ou limités à certains centres pilotes. Face aux bénéfices observés, un nombre croissant d’experts alerte sur la nécessité d’un remboursement par la sécurité sociale ou les mutuelles.

Avantages d’un coaching remboursé :

  • Accessibilité, même pour les budgets modestes.
  • Motivation et régularité grâce à l’encadrement.
  • Mesure des effets positifs sur la confiance, l’énergie et l’immunité.

Limitations actuelles :

  • Absence de généralisation sur tout le territoire.
  • Manque d’information sur les dispositifs existants.
  • Formation limitée des coachs spécialisés.

Pourquoi le cancer du côlon affecte de plus en plus de jeunes ?

Une augmentation des cas avant 50 ans

Le nombre de diagnostics du cancer du côlon chez les moins de 50 ans augmente rapidement, alors qu’il était rare il y a dix ans.

Les formes de la maladie sont souvent plus agressives, avec un diagnostic tardif.

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt :

  • Mauvaises habitudes alimentaires
  • Obésité en hausse
  • Sédentarité
  • Consommation de tabac et d’alcool

Les modes de vie actuels accélèrent la progression. Les jeunes générations ont un rôle essentiel à jouer et doivent intervenir tôt.

Évolution des seuils de dépistage

Pour répondre à cette évolution, les recommandations changent. Le dépistage débute désormais à 45 ans au lieu de 50, voire plus tôt pour les personnes à risque (antécédents familiaux, maladies digestives, etc.).

Points clés du dépistage :

  • Dépistages plus précoces par colonoscopies
  • Prise en charge améliorée dès les premiers stades
  • Meilleures chances de guérison
A lire aussi :  Wegovy : un nouvel espoir contre la maladie du foie gras

Se faire dépister reste indispensable, même sans symptômes.

Maintenir l’effort sur la durée : un véritable défi

Les obstacles à l’exercice après traitement

Le plus compliqué est souvent de prolonger l’effort dans le temps.

Après un cancer, la fatigue, le manque de motivation, les douleurs ou la peur de mal faire freinent beaucoup de patients. Parfois, les offres locales manquent ou le coût reste dissuasif. Un accompagnement adapté reste nécessaire pour chaque situation.

Solutions pour dépasser les barrières

Pour encourager la motivation, plusieurs moyens existent :

  • Un coach formé aux problématiques post-cancer
  • Des séances modulables, accessibles à tous les niveaux
  • Un suivi régulier avec objectifs progressifs

Les collectivités et le système de santé jouent un rôle majeur pour démocratiser ces solutions. Soutenir l’adhésion durable offre plus de chances de survie.

Pour les patients et leurs proches : quels impacts ?

Des bénéfices à multiples facettes

Un programme d’exercices structuré apporte :

  • Moins de risques de rechute
  • Une vie sociale enrichie grâce aux sports en groupe
  • Un retour progressif à la vitalité
  • Une meilleure estime de soi

Pour les proches, voir un parent ou un conjoint retrouver confiance et autonomie constitue un réel soulagement.

L’offre idéale pour débuter

Un programme labellisé « Sport-Santé », encadré par un coach certifié, en groupe ou en individuel, reste la formule recommandée. Les centres de soins proposent de plus en plus ces parcours, souvent gratuits la première année.

En cas d’absence d’offre adaptée, une démarche proactive (lettre du médecin, devis) peut soutenir les demandes et faire évoluer les pratiques.

En résumé : adopter une activité physique améliore considérablement la survie. L’activité physique détient un rôle essentiel dans la lutte contre le cancer du côlon, bien au-delà de la prévention classique. Un futur où chaque patient bénéficie d’un coaching personnalisé devient une perspective réaliste. Êtes-vous prêt à faire un pas vers votre santé ?

Laisser un commentaire